Les compagnies aériennes éprouvent toujours des difficultés à rapatrier les revenus issus de la vente de billets et d’autres activités dans certaines parties de l’Afrique. Selon l’Association du transport aérien international (IATA), ces recettes, retenues dans dix-sept pays africains pour des raisons diverses, atteignent aujourd’hui 601 millions de dollars.
Cette situation « exerce une pression supplémentaire sur les compagnies aériennes, alors qu’elles luttent pour leur survie », face au désastre entraîné par la pandémie de Covid-19.
L’institution – qui regroupe près de 290 compagnies aériennes – indexe notamment l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Burundi, la République centrafricaine, l’Érythrée, l’Éthiopie, la Guinée équatoriale, le Malawi, le Mozambique, le Nigéria, le Soudan, le Gabon, le Cameroun, le Tchad, le Congo et le Zimbabwe.
« La réduction des coûts et la libération des liquidités bloquées sont depuis longtemps une priorité pour l’aviation africaine. S’il y a un moment pour une action gouvernementale décisive sur ces questions, c’est maintenant », estime Kamil Al Awadhi, le vice-président régional de l’IATA pour l’Afrique et le Moyen-Orient.