Il était réputé pour sa dangerosité. L’aéroport de Quito (Mariscal Sucre International Airport – OACI : SEQU) va fermer ses portes le 19 février au soir et sera remplacé dès le lendemain par le nouvel aéroport Mariscal Sucre (OACI : SEQM), situé à 20km au nord-est de la capitale équatorienne. Le code IATA UIO de l’ancienne plateforme sera transféré à la nouvelle.
L’actuel aéroport date de 1960 et est l’un des plus dangereux au monde : situé en plein milieu de Quito, il est environné d’immeubles et de volcans. Il est construit à plus de 2 800m d’altitude, ce qui détériore les performances des moteurs, et doté d’une piste relativement courte, de 3 120m. Quatorze accidents majeurs y sont survenus en trente ans, la plupart causés par une sortie de piste.
Mais sa dangerosité n’est pas la raison pour laquelle le nouvel aéroport a été construit. L’actuel a en effet atteint sa capacité maximale : il accueille aujourd’hui 451 000 passagers annuels et 220 vols quotidiens.
Le nouvel aéroport reprendra son nom. Il sera doté d’une capacité de 290 vols quotidiens, équipé de 45 aires de stationnement avions et d’une piste (18/36) de 4 100m, soit 1 000m de plus que l’actuelle.
Mais il a lui aussi ses défauts : construit à Tababela, il est très mal desservi. Aucune liaison ferroviaire ne le relie au centre de Quito et il faut compter plus d’une heure pour rejoindre la capitale en voiture.