Le BEA n’aura probablement pas davantage d’éléments à sa disposition. Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses a publié un rapport faisant le point sur la troisième phase de recherches visant à localiser l’épave de l’Airbus A330-200 d’Air France qui s’est abîmé dans l’océan Atlantique le 1er juin 2009. Il n’a pas annoncé avoir fait une quelconque trouvaille alors que la zone initiale de recherches aura été entièrement couverte à la fin de la semaine. Dans les prochains jours, les navires impliqués devraient effectuer une escale technique à Recife.
Un groupe international a été constitué pour les mener. L’Orion, le sonar embarqué à bord du navire américain Anne Candies, a couvert 2 800km². Les trois sous-marins autonomes Remus, équipant le navire norvégien Seabed Worker, ont quant à eux effectué une quarantaine de plongée, couvrant 3 000km². La zone de recherches était dix fois moins vaste que celle explorée au mois de juin.
Le BEA a annoncé qu’il ferait un nouveau point sur l’avancée de l’enquête le 4 mai. Il n’a pour le moment à sa disposition que quelques débris, disposés dans un centre de recherche à Toulouse.
Le vol AF 447 réalisait le vol Rio de Janeiro – Paris le 1er juin lorsqu’il s’est abîmé en mer, dans les eaux internationales au large du Brésil, à proximité du point TASIL, avec 228 personnes à son bord. Les enquêteurs sont toujours à la recherche des enregistreurs de vol de l’A330 (F-GZCP) qui leur permettraient de comprendre les causes de l’accident. L’appareil a percuté la surface de l’eau presqu’à l’horizontale, avec une vitesse verticale importante.