Les deux Trent de l’A330 de Cathay Pacific avaient des problèmes. La compagnie hongkongaise l’a reconnu le 14 avril, lors d’une mise au point sur l’incident du 13 avril. L’un de ses Airbus A330-300, en provenance de Surabaya, avait effectué un atterrissage d’urgence et dur à Hong-Kong.
Cathay Pacific a insisté sur le fait que jamais au cours de cet atterrissage les deux réacteurs n’avaient été éteints. Toutefois, le moteur droit était en position « ralenti » (idle power) durant l’approche et l’atterrissage.
Quant au numéro 1, il était bloqué à 70% de sa puissance, fournissant une poussée supérieure à celle nécessaire lors d’une approche avec un seul moteur. La vitesse étant ainsi plus importante qu’en temps normal et les volets anormalement configurés, l’A330 a touché à 230 nœuds au lieu des 135 nœuds réglementaires au vu de ses conditions opérationnelles.
L’équipage a dû freiner plus fort et six des pneus du train principal (les quatre de gauche et deux à droite) se sont dégonflés, une procédure normale. Les 309 passagers et treize membres d’équipage ont été évacués.
Il reste à déterminer la cause du dysfonctionnement des Trent 700 de Rolls-Royce ou de leur système de régulation (FADEC). L’enquête a été confiée au département hongkongais de l’aviation civile.