Après avoir vu son intégration dans Star Alliance échouer, Air India va faire face à un nouveau contretemps : son premier 787 devrait lui être livré en décembre avec deux mois de retard sur le dernier calendrier que lui avait communiqué Boeing. Parallèlement, la compagnie indienne envisage de retenter l’expérience low-cost.
Le nouveau retard du 787 est dû aux délais rencontrés par Boeing dans l’obtention de ses certifications FAA. Mais la compagnie indienne a tout de même exposé ses projets pour le Dreamliner. La flotte de vingt-sept 787 est destinée à être placée sur son réseau moyen-courrier, sur lequel elle exploite principalement des appareils inadaptés comme les 777. La première destination desservie en Dreamliner devrait être Singapour.
Air India a également décidé de modifier le profil de ses opérations plus court-courriers en lançant une compagnie à bas coûts. Elle a déposé une demande d’autorisation auprès de la direction de l’aviation civile en ce sens, avec l’objectif de transformer les opérations de sa filiale domestique Air India Regional en liaisons low-cost. La nouvelle compagnie exploiterait des A320, issus de la flotte d’Air India et pilotés par les PN de la compagnie nationale.
Air India espère lancer cette low-cost dès l’hiver. Essentiellement domestique, elle lui permettrait de nourrir ses vols long-courriers en amenant des passagers de villes plus petites. Ses opérations seraient complémentaires à celles d’Air India Express, également une filiale low-cost mais qui est davantage positionnée sur les liaisons vers le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est.