L’optimisme est de rigueur chez SAFRAN. Le groupe aéronautique a publié ses résultats provisoires pour 2005 le 11 janvier, le premier depuis la fusion entre Sagem et Snecma au mois d’avril 2005. Le chiffre d’affaires consolidé pro forma a progressé de 4,6% par rapport à 2004 et s’élève à 10,56 milliards d’euros.
Trois des quatre branches du groupe ont progressé. Celle qui a le mieux amélioré ses résultats est la division « équipements aéronautiques », spécialisée dans la production de nacelles, câblages, trains d’atterrissage…, qui progresse de 12,4%. La branche « défense sécurité » progresse quant à elle de 6,3%.
Le secteur « propulsion aéronautique et spatiale » a profité du dynamisme des ventes de moteurs pour les appareils civils et les hélicoptères, éloquemment illustré par le record du réacteur CFM56 (photo) qui atteint les 1.640 exemplaires vendus en 2005. En revanche, la baisse enregistrée dans le secteur militaire tempère la progression du chiffre d’affaires qui augmente malgré tout de 4,1%.
La branche « communications » s’essouffle cependant et affiche des résultats inférieurs à ceux de 2004. La vente de produits concernant la téléphonie mobile, le haut-débit et les télécommunications en général a certes progressé, mais pas suffisamment pour compenser la perte due à la baisse des prix.
Ce léger bémol n’entame pas la confiance du groupe SAFRAN. La dette a été réduite de plus de 56%, passant de 1.123 en 2004 à 490 millions d’euros en 2005. La marge opérationnelle devrait cependant se maintenir et le résultat final, publié en mars, progresser. Le groupe aborde 2006 avec sérénité, gageant que le chiffre d’affaires, le résultat opérationnel et le résultat net final devraient continuer à progresser.