Carnet de commandes au sommet, augmentation des cadences et futurs contrats en lignes de mire. L’avion de combat Rafale de Dassault Aviation reste indéniablement la valeur sûre dans un monde qui n’a jamais changé aussi rapidement depuis la Seconde Guerre mondiale. Il devient aussi, plus que jamais, le symbole du non-alignement face aux sphères d'influence des superpuissances.
L’avionneur français dispose maintenant d’une visibilité de 10 ans pour son avion de combat multirôle, avec 30 nouveaux Rafale destinés à l’exportation vendus l’année dernière (18 nouveaux exemplaires pour l’Indonésie dans le cadre de la troisième tranche et les 12 exemplaires contractualisés par la Serbie en août). Le carnet de commandes du Rafale atteint le record de 220 exemplaires restant à livrer (164 à l’export et 56 pour France). La valeur du carnet de commandes Rafale dépasse désormais les 38 milliards d’euros, à comparer aux quelque 3,9 milliards d’euros issus de la livraison des 21 appareils l’année dernière et qui a largement contribué au bénéfice net record de plus de 1 milliard d’euros enregistrés par l’avionneur (avec il est vrai aussi la contribution de Thales).
Éric Trappier a par ailleurs rappelé que le premier des 80 Rafale destinés aux Émirats arabes unis avait été dévoilé fin janvier à Istres, un appareil au standard F4 qui sera testé et adapté aux besoins de son client avant le démarrage des livraisons à partir de 2026.
Mais les choses ne vont pas s’arrêter là...