Le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS) a publié le 24 avril son bilan 2012 de l’industrie aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité française. En matière d’embauches et de création d’emplois, le secteur bat un nouveau record.
15 000. C’est le nombre de recrutements effectués en 2012 par les industriels de la filière aérospatiale dans tout l’Hexagone. Parmi ces embauches, 8 000 étaient des créations nettes d’emplois, selon le GIFAS dans son bilan 2012.
Avec de tels chiffres, le groupement table sur une année 2013 très favorable sur le plan de l’emploi.
Au total, l’ensemble de la filière aérospatiale française compte 310 000 salariés. Ce chiffre rassemble les effectifs des entreprises membres du GIFAS (170 000 personnes, +5 %) et ceux des fournisseurs extérieurs du groupement (140 000 employés).
Lutter contre la pénurie de talents
Aujourd’hui, l’industrie aéronautique et spatiale peine à recruter faute de candidatures qualifiées, cadres et non -cadres. Pour pallier cela, le GIFAS annonce la mise en place de 3 dispositifs : un réseau de référents « relations humaines » chez les donneurs d’ordre afin d’aider les PME dans leur recherche de personnels, des partenariats grandes entreprises-PME sur la formation et l’insertion professionnelle des apprentis avec un objectif de 300 apprentis formés et accompagnés d’ici à fin 2013, et enfin la sensibilisation des jeunes aux métiers de l’industrie aérospatiale avec le Forum Emploi-Formation et l’Avion des Métiers lors du prochain Salon du Bourget (17-23 juin 2013).
Afin que ces actions soient couronnées de succès sur le long terme, le GIFAS appelle le gouvernement à aider davantage les entreprises aérospatiales à réduire leurs coûts salariaux. « Le GIFAS souhaite vivement que, dès 2015, le CICE soit ouvert aux emplois rémunérés jusqu’à 3,5 SMIC comme le propose Louis GALLOIS dans son rapport “Pacte pour la compétitivité de l’industrie française” », indique le groupement dans un communiqué.
En 2011, près de 3 000 postes étaient restés vacants faute de candidats.