Les autorités américaines ont annoncé l’exemption prochaine des moteurs civils et militaires produits par Rolls-Royce des droits de douane de 10% initialement prévus sur les importations britanniques.
Cette mesure, annoncée le 8 mai dans le contexte d’un nouvel accord commercial bilatéral en cours de finalisation entre Washington et Londres, concerne l’ensemble des moteurs et pièces détachées destinés aux secteurs de l’aviation civile et de la défense.
Le motoriste britannique équipe notamment plusieurs programmes majeurs aux États-Unis, tels que le C-130J Super Hercules de Lockheed Martin, le drone MQ-25 Stingray, le V-22 Osprey, le futur B-52 remotorisé ou encore le futur aéronef FLRAA (Future Long-Range Assault Aircraft), ainsi que de nombreux avions commerciaux exploités par des compagnies américaines, notamment chez Delta Air Lines pour ses récents Airbus A350 et A330neo.
Selon la Maison-Blanche, cette exemption vise à sécuriser la chaîne d’approvisionnement et à préserver la compétitivité de l’industrie aéronautique américaine. Cette décision intervient alors que les États-Unis et le Royaume-Uni cherchent à rééquilibrer leurs relations commerciales, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’aéronautique, l’automobile ou la métallurgie.