Viva Air ne sera pas sauvée par Avianca. La compagnie colombienne a annoncé qu’elle ne souhaitait plus intégrer l’activité de la low-cost aux siennes.
Elle estime que les conditions imposées par l’autorité de l’aviation civile (Aerocivil) pour la reprise non seulement ne permettront pas de rendre les opérations de Viva Air viables, mais risquent également de mettre en danger sa propre stabilité.
Dans le détail, Avianca explique qu’Aerocivil n’a pas adapté ses conditions et la réglementation à la réalité de la situation de Viva Air et exige des engagements en matière d’itinéraires, de service et de tarifs qui ne correspondent pas à la capacité de la low-cost après deux mois d’immobilisation (récupération des appareils par les lessors notamment). Elle demande également la restitution d’un nombre trop important de créneaux horaires qui ne « permettrait pas à Viva de baser efficacement un seul avion dans le principal aéroport du pays » et contredit l’exigence de maintien de la connectivité formulée en parallèle.
(Photo © Viva Air)