Durant les deux jours de son sommet sur la décarbonation et l’innovation, Airbus a poursuivi un objectif : convaincre qu’il était toujours pleinement engagé sur le sujet, malgré le signal contraire qu’a récemment envoyé le report de calendrier et les baisses d’investissement sur le programme ZEROe.
Des initiatives pour stimuler le développement d’une industrie du carburant durable d’aviation (SAF) aux nouvelles technologies intégrées aux appareils pour améliorer leurs performances, l’avionneur a présenté une série d’innovation sur lesquelles il travaille ou qu’il déploie, afin d’améliorer l’empreinte environnementale de ses produits.
Pour le moment, le sentiment qui domine de l’extérieur est celui d’une stagnation. Alors que 65 % de l’objectif de décarbonation de l’aviation d’ici 2050 repose sur l’utilisation des SAF (selon l’IATA), la vitesse de développement de cette industrie est très loin d’être à la hauteur de l’urgence. Airbus tente d’y remédier par divers partenariats mais a davantage la main sur les 13 % reposant sur les nouvelles technologies...