Le conseil général du Jura, propriétaire de l’aéroport Dole Jura, s’est fixé comme objectif d’accueillir 200 000 passagers par an d’ici à 2017. Une ambition qui va permettre la création progressive d’emplois.
Dole Jura nourrit des ambitions pour les années à venir. La plateforme doloise, gérée par Keolis (51 %) et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Jura (49 %), souhaite atteindre la barre des 200 000 passagers par an d’ici à 2017. Un objectif de développement inscrit depuis fin 2011 dans la stratégie du conseil général du Jura, propriétaire de l’aéroport.
Pour ce faire, « Nous avons mis à niveau les équipements (pistes, aérogare d’arrivée…), nous allons lancer un plan de communication agressif qui nous permettra de gagner en notoriété, augmenter le nombre de destinations, ou encore élargir notre cercle de partenaires publics… », explique Christophe Perny, président du conseil général du Jura. La construction d’une nouvelle aérogare d’arrivée est actuellement en discussion.
Entre 2011 et 2013, l’aéroport dolois a doublé son trafic passager annuel, passant de 40 000 à 80 000 voyageurs.
Dole Jura accueille quatre compagnies aériennes : Ryanair, Tunisair, IGavion et Air Corsica. L’offre, qui est très limitée, propose des destinations touristiques régulières vers Londres, Porto, Marrakech, Nice, Albert Picardie et la Corse. L’aéroport propose également des vols saisonniers durant l’hiver et l’été.
Actuellement, Dole Jura emploie une vingtaine de personnes, une cinquantaine si l’on prend en compte les emplois indirects. Au fil du développement de l’aéroport, de nouveaux salariés devraient être recrutés, a précisé Christophe Perny.
Le développement de la plateforme doloise risque de fortement handicaper l’aéroport voisin Dijon-Bourgogne, situé à environ 50 km, qui se bat depuis des mois afin d’éviter la fermeture. Géré par la CCI de Bourgogne, l’aéroport dijonnais est moins compétitif que Dole Jura, puisqu’il n’accueille qu’une compagnie aérienne – Eastern Airways – qui ne propose que deux destinations régulières vers Bordeaux et Toulouse.
