Il y a six mois, alors qu'elle relevait à peine la tête de la crise sanitaire, Finnair a replongé pour une nouvelle crise majeure. L'invasion russe de l'Ukraine a provoqué l'adoption à la chaîne de sanctions à l'encontre de la Russie, auxquelles celle-ci a riposté : notamment, la fermeture du ciel européen aux compagnies russes, décidée immédiatement après l'agression, a entraîné la fermeture du très stratégique espace aérien russe aux compagnies européennes. Ce faisant, Finnair a perdu le pilier-même de sa stratégie, son positionnement commercial reposant essentiellement sur le fait qu'Helsinki se trouve sur la route la plus courte entre l'Europe et l'Asie et que son efficacité permettait de ne pas rallonger un voyage avec escale dans la capitale finlandaise par rapport à un vol direct au départ d'un autre point en Europe.
Avec la route transsibérienne coupée, Finnair a vu ses temps de vol vers l'Asie s'allonger «...
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