« Il faut être capable de surprendre l'ennemi, d'avoir de l'agilité tactique et technique », a récemment déclaré le vice-amiral Laurent Isnard, le commandant des opérations spéciales. Fortes de 4 400 opérateurs, les forces spéciales ont rendez-vous avec leurs homologues étrangères, mais également avec l'industrie et le monde politique sur le camp de Souge, près de Bordeaux, à l'occasion de la quatrième édition du salon SOFINS.
Le patron des forces spéciales a mis en avant l'impérieuse nécessité de « surprendre et d'être en avance » lors d'une conférence presse, un gage d'efficacité qui passe notamment par l'innovation, qu'elle soit issue de la DGA, des bureaux de R&D de grands groupes, ou encore de start-up - voire parfois même de l'ennemi lui-même, comme l'envoi de drones massifs par exemple, qui a « inspiré » les forces spéciales pour développer ses propres solutions et reprendre de l'avance.
Le COS (Commandement...
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