Si la BAP (Base aérienne projetée) évoque plutôt des terrains d’opérations lointains tels que la Jordanie, c’est pourtant bien à quelques kilomètres de Paris qu’une telle base a commencé à « sortir de terre » dès la mi-octobre, afin d’assurer la partie aérienne du dispositif de sécurité de la COP21. Le DPSA (Dispositif particulier de sécurité aérienne) est ainsi effectif depuis le 30 novembre et ce, jusqu’au 13 décembre prochain, 24h/24. Il s’agit ainsi de protéger de toute menace l’ensemble des bâtiments qui abritent la COP21, mais aussi plus largement toute une zone d’engagement, qui s’étend sur une grande partie de l’Île-de-France et au-delà.
Un total de 650 personnels est mobilisé pour mettre en œuvre ce DPSA, 60% d’aviateurs, des personnels de l’armée de terre, ainsi que quelques marins. A titre d’exemple - parlant -, 60% des personnels des escadrons de défense sol-air sont engagés sur le dispositif,...
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