Les rangs s’éclaircissent à l’association des compagnies aériennes européennes (AEA). Après IAG, Air Berlin vient d’annoncer qu’elle quittait l’association. Les raisons sont similaires à celles du groupe hispano-britannique : elle estime que l’AEA est trop protectionniste et ne représente plus sa position.
« Nous ne voyons aucun avenir dans une stratégie protectionniste du transport aérien en Europe », explique Stefan Pichler, le CEO d’Air Berlin. « Au contraire, la libéralisation des accords bilatéraux va favoriser une nouvelle phase de consolidation et la création de business models novateurs, au bénéfice de tous les passagers. […] L’AEA ne correspond pas à ces idées et s’autorise à être dirigée par des compagnies qui essaient désespérément d’ériger un nouveau mur autour de l’Europe. »
Air Berlin est particulièrement concernée par la querelle qui oppose les deux majors européennes (Air France-KLM et Lufthansa) et les compagnies du Golfe – et qui a pris...
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