Un rapport de la Cour des comptes rendu public le 9 avril analyse le rôle de l’État actionnaire dans le secteur de l’industrie de Défense française. Intitulé « les faiblesses de l’État actionnaire d’entreprises industrielles de Défense », le document met en avant les déficiences du gouvernement français dans sa participation au sein des industries de Défense telles que Dassault Aviation, Thales, EADS, MBDA, Safran ou encore DCNS.
Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, a présenté les quatre principales conclusions du rapport. Tout d’abord, la participation de l’État dans les plus grosses entreprises de Défense françaises constitue un « levier incontournable pour la stratégie de défense » du pays. Le bilan est « dans l’ensemble positif » et a contribué à la modernisation de l’outil industriel de Défense. L’État a pourtant « fait preuve de nombreuses faiblesses » et a parfois risqué de perdre la mainmise...
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