En 2013, l’armée de terre prévoit de recruter quelque 10 000 jeunes militaires, dont un certain nombre au sein de l’ALAT, l’aviation légère de l’armée de Terre, créée en 1954. Entretien avec le lieutenant-colonel Lebet, responsable du recrutement de l’ALAT.
Combien de personnes intègrent l’ALAT chaque année ?
Parmi les 1 000 candidats qui passent chaque année les tests de sélection, nous en retenons près de 70, toutes spécialités confondues : pilotes d’hélicoptère, contrôleurs de circulation aérienne (CCA), instructeur sol du personnel navigant (ISPN), météorologue et mécanicien navigant. À titre de précision, le mécanicien navigant est, dans l’ALAT, le troisième homme à bord de l’hélicoptère de transport, il contrôle tout l’aspect mécanique in situ, vérifie les paramétrages moteur et participe à l’anti-abordage de l’aéronef.
Quel est le processus de recrutement dans l’ALAT ?
Contrairement aux autres armées françaises, il n’y a pas la phase...
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