Dernier volet des auditions, la coopération bilatérale et la coopération à l’échelle européenne. Tous s’accordent à dire qu’en temps de crise et de restrictions budgétaires, les coopérations et les mutualisations des moyens permettent de réduire les coûts, d’assurer une permanence opérationnelle et de développer l’interopérabilité des armées.
Dans l’armée de l’air, l’accent est mis sur la coopération européenne. L’EATC, le commandement du transport aérien européen est « une bourse d’échanges qui fonctionne très bien ». C’est pour le CEMAA une « réelle avancée », qui sera renforcée avec l’arrivée des A400M. Cependant, pour mener à bien ce projet de manière efficace, il faudrait une mise en commun des normes de navigabilité, qui, à leur tour, permettront d’organiser un soutien commun. A ce titre, la France coopère avec la Grande-Bretagne pour la mise en place d’un service d’échange de pièces de rechanges pour les missions logistiques. Il est également prévu...
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