Il n’y a pas que dans les domaines du textile et du luxe que la contrefaçon chinoise fait des ravages. Le Pentagone est également victime d’un afflux de pièces électroniques de contrefaçon en provenance de Chine. Tout est parti du Government of Accountability Office (GAO), un organisme indépendant travaillant pour le Congrès. Le GAO a créé une société fictive, se faisant passer pour un acheteur potentiel de pièces électroniques sur Internet. Il a réussi à avoir accès à deux plateformes d’achat proposant du matériel militaire. Les vendeurs potentiels ont mis en moyenne une journée à répondre, deux semaines à livrer les pièces demandées. Avant chaque achat, le GAO a choisi l’offre la plus basse, ainsi que l’entreprise qui fournissait un nombre suffisant de renseignements. Les pièces ont ensuite été envoyées dans un laboratoire indépendant pour effectuer des tests de vérification.
Les résultats se sont fait attendre, mais ils sont...
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