Jusqu’ici, les aéroports espagnols avaient été un eldorado pour Ryanair. Mais la low-cost irlandaise a annoncé le 5 avril que l’AENA avait décidé la semaine dernière de la forcer à utiliser des passerelles d’embarquement du nouveau terminal d’Alicante, ce qui représente deux millions d’euros de taxes annuelles supplémentaires. En représailles, Ryanair va réduire de jusqu’à 80% ses capacités dans l’aéroport espagnol à partir du mois d’octobre et a porté plainte contre l’AENA auprès du gouvernement espagnol et de la Commission Européenne.
Ryanair a détaillé les conséquences de la décision de l’AENA. Alors que onze appareils sont aujourd’hui basés à Alicante, ils ne seront plus que deux au mois d’octobre. Les opérations vont donc diminuer en conséquence : en plus des baisses de fréquences prévues sur vingt-sept liaisons dont Bruxelles (Charleroi), trente et une route seront suspendues, soit la moitié de celles en service actuellement. La rotation Paris (Beauvais) –...
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