Mexicana n’y tenait plus. La compagnie mexicaine a annoncé le 3 août qu’elle s’était placée sous la protection de la loi sur les faillites pour échapper à ses créanciers, protéger ses opérations et optimiser ses efforts de restructuration. La démarche a été simultanément effectuée au Mexique (Ley de concurso mercantil) et aux Etats-Unis (Chapitre 15).
Cela faisait plusieurs semaines que la presse mexicaine annonçait la faillite de Mexicana. Le 29 juillet, deux de ses appareils avaient été cloués au sol au Canada, entraînant l’annulation de leurs vols. Une société de leasing avait demandé aux autorités canadiennes d’agir ainsi en raison des incertitudes qui pesaient sur la santé financière de la compagnie.
Le 2 août, elle a été fixée. Mexicana a en effet officiellement admis que sa situation financière et sociale n’était plus tenable, malgré plus de quatre ans de restructuration qui lui ont permis d’économiser 800 millions de...
Il vous reste
74%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.