En Inde, les constructeurs n’attendent qu’une chose : que les livraisons d’appareils soient retardées. Selon une enquête publiée par le Wall Street Journal le 31 juillet, Airbus serait en train de faire pression sur ses clientes indiennes pour qu’elles revoient leur calendrier. Boeing négocie également de bonne grâce avec les siennes pour arriver aux mêmes fins.
Le ciel indien est en effet surchargé. Les retards de plusieurs heures et les incidents sont monnaie courante dans les grands aéroports du pays, ce qui a poussé le gouvernement à les moderniser à grande échelle. Mais tout le problème n’est pas à terre.
Sur certaines des routes qui pourraient être les plus lucratives, l’offre peut parfois être quatre fois supérieure à la demande. Cet excès de capacité fait chuter les revenus des compagnies – selon les analystes, elles devraient perdre entre un et deux milliards de dollars cette année, soit le...
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