Les conditions météorologiques étaient exécrables et ont fait arriver l’A340 trop haut et trop vite. Telle est la conclusion du rapport que le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a remis le 12 décembre à propos de l’accident du vol 358 d’Air France lors de son atterrissage à l’aéroport de Toronto. L’appareil était sorti de piste et avait pris feu, ne faisant aucune victime parmi les 297 passagers et douze membres d’équipage.
Le 3 août 2005, un Airbus A340-300 de la compagnie française, immatriculé F-GLZQ, a amorcé son approche vers la piste 24L de l’aéroport international de Pearson dans un orage sévère et changeant, avec des vents de travers et une visibilité limitée. A une centaine de mètres au-dessus du sol, le pilote automatique a été déconnecté et le copilote a effectué un atterrissage manuel. A la suite d’une diminution de la vitesse et d’une impression...
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