Si Virgin America veut décoller, elle va devoir accepter des concessions. Le Department of Transportation (DoT) américain a donné son accord préliminaire à la start-up le 20 mars pour le lancement de ses opérations domestiques au milieu de l’été. Mais l’accord ne sera définitif que si la compagnie met en place tous les changements qu’elle avait proposés dans sa tentative de sauvetage au mois de janvier, c’est-à-dire la reconfiguration de sa structure d’actionnariat et de direction.
Le transport aérien américain craint en effet Richard Branson et son empire. Alors lorsqu’il a décidé de partir à la conquête du ciel des Etats-Unis en décembre 2005, les boucliers se sont levés de tous les côtés. Celui des compagnies aériennes américaines tout d’abord, qui, peu enclines à se montrer accueillantes face à une low-cost d’un nouveau genre qui vient rogner leurs parts de marché, ont tout fait pour retarder son lancement. Elles...
Il vous reste
79%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.