Serait-ce la flamme mourante de l’espoir de ses salariés que Varig a entr’aperçue du fond de l’abîme dans lequel elle est tombée il y a un an ? Ou s’agit-il de l’étincelle qui fera repartir l’histoire presque octogénaire de la plus grande compagnie aérienne du Brésil ? Alors que personne ne se risque à reprendre un transporteur qui se noie dans ses dettes, ses employés, le Groupe des Travailleurs de Varig (TGV) présents dans le consortium NV Participacoes, ont présenté une offre lors de sa mise en vente et le juge brésilien du tribunal des faillites, Luiz Roberto Ayoub, a donné son accord de principe le 12 juin.
En faillite depuis le 17 juin 2005, Varig n’a plus rien à espérer de ses investisseurs ni du gouvernement brésilien pour qui elle n’est qu’un gouffre financier. La compagnie a donc été mise en vente le 5 puis le 8 juin. Mais aucune...
Il vous reste
76%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.