L’IATA estime que le chiffre d’affaires de ses membres devrait atteindre 300 milliards de dollars en 2020.
La situation s’améliorera légèrement en 2021 mais l’association n’attend pas de remontée spectaculaire des recettes. Elles devraient rester autour de 400 milliards de dollars, soit la moitié de ce que l’industrie du transport aérien attendait avant la crise.
Les coûts unitaires vont devoir être réduits d’au moins 30% supplémentaires pour compenser la chute des recettes unitaires et espérer atteindre l’équilibre.
« Nous pensons que l’industrie continuera à brûler du cash l’année prochaine et si l’on veut éviter un nombre élevé de faillites dans les douze prochains mois, il va falloir changer la situation pour le chiffre d’affaires », par exemple en levant les restrictions, souligne Brian Pierce, chief economist de l’IATA.