South African Airways (SAA) a annoncé que son processus de privatisation partielle sera finalisé en mars 2023, soit à la fin de l’exercice financier en cours. Cette annonce vise à éteindre la rumeur d’une éventuelle liquidation. En effet, cette procédure « est en proie à des retards émanant des exigences légales de conformité aux conditions réglementaires de l’aviation et de la Commission de la concurrence », reconnaît la direction de la compagnie.
Un accord de cession de 51% des parts avait été conclu en février dernier entre l’État et TAKATSO – coentreprise formée par la société de capital-investissement Harith General Partners, propriétaire de l’aéroport de Lanseria, et Global Airways, qui détient Lift, une compagnie low cost domestique lancée en décembre 2020.
Ce consortium mobilisera 3 milliards de rands (185 millions de dollars) de fonds de roulement au profit de la compagnie sur une période de 2 ans. Un golden share permet toutefois à l’État de conserver une participation non diluable de 33,3% en cas de nouvelle recapitalisation, d’avoir le dernier mot dans l’hypothèse où le consortium voudrait revendre ses parts, d’avoir un droit de veto sur les questions d’intérêt national et de conserver la propriété du nom, de la marque et du logo de SAA.
Cette mise au point de la compagnie intervient alors qu’elle célèbre sa première année d’opération depuis la reprise de ses activités en septembre 2021, après 18 mois de restructuration. Elle ne dessert aujourd’hui que huit destinations (six régionales et deux domestiques) avec seulement sept appareils. En pleine reconstruction, la compagnie amorce la phase de mise à niveau de sa flotte, qui prévoit au cours de ce mois de septembre, le remplacement des Airbus A319 par des A320, et l’ajout d’un A330 supplémentaire.
(Photo © South African Airways)
			