On en sait un peu plus sur les clauses transactionnelles de la cession de 51% des parts de la compagnie South African Airways (SAA) à Takatso. Le consortium mobilisera 3 milliards de rands (185 millions de dollars) de fonds de roulement au profit de la compagnie sur une période de 2 ans. En revanche, l’État sud-africain, qui avait déjà débloqué 10,5 milliards de rands pour le redécollage du transporteur en septembre 2021, ne devrait plus injecter de fonds supplémentaires. Il recevra par contre des dividendes en tant qu’actionnaire privilégié (l’État détient 49% de l’entreprise). Un golden share lui permet également de conserver une participation non diluable de 33,3% en cas de nouvelle recapitalisation, d’avoir le dernier mot dans l’hypothèse où le consortium voudrait revendre ses parts, d’avoir un droit de veto sur les questions d’intérêt national et de conserver la propriété du nom, de la marque et du logo de SAA. Le consortium attend désormais les dernières approbations, notamment de la part de la Commission de la concurrence et l’Autorité de l’aviation civile, pour une prise de contrôle effective de SAA. Il est également prévu une ouverture du capital des deux principales filiales de SAA – sa division maintenance SAAT et sa société de catering Air Chefs. Pour rappel, Takatso est une coentreprise entre la société de capital-investissement Harith General Partners, propriétaire de l’aéroport de Lanseria, et Global Airways, qui détient Lift, compagnie low-cost domestique lancée en décembre 2020.
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