La République démocratique du Congo (RDC) est loin d’en avoir fini avec le processus de liquidation de l’ex-pavillon national Lignes Aériennes Congolaises (LAC) entamé en 2014. Au cours d’une réunion du Conseil des ministres tenue début janvier, un rapport succinct relatif à l’état des lieux de la liquidation a été présenté. Celui-ci a fait le point sur la créance certifiée de la compagnie, la dette sociale due à ses agents, la dette envers d’autres créanciers, la valeur marchande du patrimoine existant et les autres litiges importants. Selon le gouvernement, l’enjeu ici est « d’apprécier le patrimoine disponible des LAC d’une part, et de faciliter une meilleure prise de décision en rapport avec la mise en oeuvre d’un nouveau véhicule à même de propulser l’exploitation optimale des activités aériennes dans le pays d’autre part ». Ambitieuse dans ses débuts, LAC (anciennement Air Congo devenue par la suite Air Zaïre entre 1971 et 1995) n’a pas survécu au temps malgré toutes les formules imaginées pour la sortir de sa léthargie. Ses opérations ont été définitivement suspendues en 2009/10 au milieu d’importants défis administratifs, techniques et financiers. Fin 2013, la situation de la dette de l’entreprise se répartissait entre une dette commerciale évaluée à 64 millions de dollars et une dette sociale atteignant plus de 132 millions de dollars. En 2016, LAC possédait encore dans ses actifs près de seize parcelles de diverses dimensions à Kinshasa, la capitale. Le gouvernement souligne que l’éventuelle récupération du patrimoine restant des LAC pour l’affecter à une autre société existante ou nouvelle société devra se faire par voie d’acquisition auprès du Comité de liquidation des Lignes Aériennes Congolaises. Pour rappel, la RDC travaille parallèlement à la création d’une nouvelle compagnie nationale en joint-venture 49/51 avec Ethiopian Airlines. Entre temps, c’est la compagnie Congo Airways, créée en 2014, qui fait office de transporteur national.
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