Le Congo entend devenir une référence en matière de maintenance en Afrique. Le pays prévoit à cet effet de se doter d’un centre de maintenance aéronautique. Un accord en ce sens a été signé avec la Chine.
Selon les termes de l’accord, la future infrastructure sera érigée sur une superficie de 11 500 mètres carrés dans la zone voisine aéroportuaire de l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville (également construit par la Chine).
Notons que ce projet en collaboration avec la Chine n’est pas nouveau. En mars 2017, le vice-président du groupe chinois AVIC, Xu Bo, annonçait les travaux imminents d’implantation d’un centre de maintenance aéronautique dans la capitale congolaise dans le cadre d’une coentreprise avec l’Etat. Pour AVIC, ce centre devait soutenir la maintenance des appareils chinois en exploitation dans la région.
En effet, Nouvel Air Congo, créée en 2008 mais actuellement en cessation d’activités, disposait d’une flotte de trois MA60 de fabrication chinoise. Camair-Co, le transporteur national du Cameroun, possède également deux appareils du type. Ailleurs sur le continent, cet avion a été exploité par Air Zimbabwe et la défunte Air Burundi. Quelques exemplaires sont également en service au sein de la flotte aérienne des armées de l’Angola, le Benin, le Cameroun, Djibouti, l’Erythrée et la Zambie.