Le 9 mai dernier, Michael Cawley, directeur général de Ryanair, a fait le tour des aéroports de Marseille, Nîmes, Carcassonne et La Rochelle afin de dénoncer la « vendetta » menée par la Commission européenne à l’encontre des aéroports low cost où est présente la compagnie aérienne.
La Commission européenne a en effet entamé des enquêtes sur des aides publiques accordées dans 18 aéroports en Europe où opère Ryanair, dont ceux de Marseille, Nîmes, La Rochelle, Carcassonne, Pau et Angoulême pour la France.
L’institution souhaite vérifier si ces aides, soupçonnées de favoriser une concurrence déloyale, sont conformes à la réglementation de la communauté européenne.
De plus, la commission envisage de réformer les taxes aéroportuaires en supprimant les avantages accordés dans les terminaux low cost, ce qui, selon Michael Cawley, mettrait en danger l’activité et les emplois de Ryanair : « Cette vendetta contre Ryanair et les aéroports régionaux doit se terminer avant qu’elles n’aient des répercussions négatives ».
Le directeur général de la compagnie a évoqué des fermetures de lignes, voire de terminaux majeurs comme à Marseille : « Marseille ne pourrait pas réussir sans Ryanair et l’enquête pourrait conduire à la fermeture du terminal mp2 », a-t-il ajouté.