• SE CONNECTER
S'ABONNER
Le Journal de l'Aviation
  • Industrie aéronautique
  • Transport aérien
  • MRO & Support
  • Défense
  • Emploi & Formation
No Result
Voir tous les résultats
Le Journal de l'Aviation
  • Industrie aéronautique
  • Transport aérien
  • MRO & Support
  • Défense
  • Emploi & Formation
No Result
Voir tous les résultats
Le Journal de l'Aviation
 

Le Journal de l'Aviation » Industrie aéronautique » Casablanca au coeur de la transformation digitale de Thales

Casablanca au coeur de la transformation digitale de Thales

Léo Barnier Léo Barnier
8 septembre 2017
dans Industrie aéronautique
Prototype de pièce en impression 3D fait au profit de TAS

Prototype de pièce en impression 3D fait au profit de TAS

La révolution numérique s’impose chez tous les acteurs de l’aéronautique, et Thales ne déroge pas à la règle. L’équipementier français vient d’ouvrir un centre de compétences à Casablanca (Maroc), dédié à la fabrication additive métallique. Cet investissement de plusieurs millions d’euros doit accélérer la diffusion de l’impression 3D dans ses différentes entités à travers le monde. Plus largement, cette démarche s’inscrit dans la stratégie globale de transformation digitale du groupe.

De deux imprimantes 3D à fusion laser sur lit de poudre métallique aujourd’hui, Thales 3D Maroc doit en accueillir dix d’ici cinq ans. « L’objectif est d’abord de satisfaire tous les besoins du groupe, explique Philippe Chamoret, directeur de l’industrie de Thales. Tout est ouvert là où la technologie peut apporter un usage compétitif. » Bureau d’études, de méthodes et production sont ainsi appelés à faire évoluer leurs processus au cours des prochaines années avec l’intégration de l’impression 3D.

De belles promesses…

Il faut dire que les promesses apportées par cette technologie sont nombreuses. La première est un gain de temps. Celui-ci ne se fera pas tant sur les délais d’usinage de la pièce elle-même, que sur la fabrication de la pièce-mère. L’impression 3D rend caduque l’utilisation d’un « moule » et permet de supprimer cette étape qui dure souvent plusieurs mois.

Les possibilités qu’offre la fabrication additive dans la conception sont également génératrices d’avantages certains. Elle autorise notamment des designs inédits, qui permettent de produire des pièces potentiellement plus robustes, parfaitement ajustées, demandant moins de matière, et surtout plus légères. Selon Philippe Chamoret, ces gains de masse sont de l’ordre de 20 % en général, mais peuvent aller jusqu’à 60 %.

Certaines entités du groupe ont saisi l’occasion au vol de travailler avec Thales 3DM. Thales Alenia Space (TAS) a déjà demandé le prototypage de supports pour monter des éléments sur ses satellites. De son côté, Thales Systèmes Aéroportés (TSA) étudie un élément pour le radar RBE2 du Rafale.

Malgré cela, il reste encore beaucoup de chemin à faire pour optimiser ces avantages. Le directeur de l’industrie de Thales pousse dans ce sens : « C’est une telle révolution qu’il faut nécessairement adapter la conception des futurs produits pour en tirer pleinement avantage. » Ce n’est qu’à ce prix que se fera le véritable saut en avant. Thales mise ainsi sur une stratégie à plusieurs années.

…qui restent à concrétiser

A l’heure actuelle, le marché est encore assez restreint admet Philippe Chamoret. Il estime néanmoins que celui-ci peut réellement s’ouvrir : « Nous avons fait une estimation potentielle des besoins théoriques de Thales. D’ici 5 à 7 ans, la fabrication additive devrait concerner 10 à 15 % des fonctions mécaniques de nos produits. Cela dépendra de notre capacité à faire proliférer la technologie dans toutes les branches du groupe. » Au-delà de ce pourcentage, il sera temps de considérer de nouveaux développements.

Cela dépendra aussi de l’acceptation par l’industrie. GE Aviation ou Safran Helicopters Engines ont déjà fait tomber quelques barrières avec l’intégration de pièces critiques en fabrication additive sur leurs moteurs respectifs, mais les exemples de production en série restent rares. Thales entend bien franchir le pas. Il travaille notamment avec Airbus sur l’intégration d’une sonde d’incidence en impression 3D.

Si 80 % de la production de pièces devraient être destinés directement aux entités du groupe, Thales souhaite également s’engager avec des clients extérieurs. Cela pourra être dans l’aéronautique et le spatial, mais aussi dans d’autres secteurs répondant aux mêmes exigences et contraintes. Le médical, avec la fabrication de prothèses par exemple, apparaît comme l’une des possibilités.

Une transformation de grande ampleur

L’intégration de la fabrication additive n’est pas une mesure isolée. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large « d’Usine 4.0 ». Comme la plupart des grands acteurs du secteur, Thales entend bien ne pas rater le virage de la transformation digitale. Le groupe investit un milliard d’euros sur trois ans et s’appuie sur quatre domaines : la connectivité, le big data (ou mégadonnées), l’intelligence artificielle et la cybersécurité. On retrouve ainsi divers axes de développement entrecroisés comme l’impression 3D naturellement, l’automatisation – avec la robotique et la cobotique – l’analyse et l’exploitation de données ou encore la création de plateformes collaboratives.

Thales semble avoir accéléré le mouvement en cette année 2017. Une autre usine estampillée 4.0 est ainsi en cours de construction à Hasselt (Belgique) pour la production automatisée de panneaux photovoltaïques pour Thales Alenia Space (TAS). On peut aussi citer le Customer Experience Center d’Irvine, en Californie (Etats-Unis), pour les systèmes de divertissement et de connectivité à bord (IFEC).

Et dans les prochaines semaines, le groupe doit inaugurer à Paris sa Digital Factory. Présentée comme une « véritable plateforme numérique de services industriels », elle regroupera 150 experts d’ici 2018 pour proposer de nouveaux services numériques aux clients du groupe. Des antennes internationales verront le jour au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada et en Asie. Un incubateur de start-up et une académie pour la diffusion de la culture du numérique sont aussi prévus.

Impression 3DMarocThalesUsine 4.0

À lire également

© AerCap

AerCap livre les deux premiers Boeing 777-300ERSF à Kalitta Air

15 septembre 2025

Le Boeing 777-300ERSF va pouvoir démarrer sa carrière commerciale. AerCap a désormais livré les deux...

Photo © Airbus

Diehl Aviation inaugure une usine de 8 200 m² au Mexique, notamment pour la nouvelle cabine Airspace de l’A220

15 septembre 2025

L’équipementier allemand Diehl Aviation a inauguré une usine de 8 200 m² à Querétaro (Mexique) le...

© Embraer

Embraer veut revenir à 100 livraisons d’E-Jet par an

15 septembre 2025

Embraer prévoit d'atteindre les 100 livraisons d'avions commerciaux par an en 2028, selon son PDG,...

L'actualité aéronautique en continu

IndiGo mettra son premier Airbus A321XLR sur Athènes

15 septembre 2025

AerCap livre les deux premiers Boeing 777-300ERSF à Kalitta Air

15 septembre 2025

Vietjet renforce sa flotte de gros-porteurs avec un ancien A330 de Corsair, l’Europe bientôt desservie

15 septembre 2025

Diehl Aviation inaugure une usine de 8 200 m² au Mexique, notamment pour la nouvelle cabine Airspace de l’A220

15 septembre 2025

BBN Airlines Indonesia va pouvoir opérer dans l’Union européenne

15 septembre 2025

Le Livre Blanc

Où exporter en 2025 ?

Téléchargez le nouveau livre blanc « Où exporter en 2025 ? » pour les entreprises aéronautiques et spatiales

BUSINESS FRANCE

Les articles les plus lus

Un Embraer 175 de SkyWest opéré pour le compte d'American Airlines. Photo © Le Journal de l'Aviation - tous droits réservés

Annonce « historique » d’Embraer le 10 septembre : l’assemblage d’une partie de ses E-Jet bientôt transféré aux États-Unis ?

5 septembre 2025
Photo © Dassault Aviation

Inde : Dassault Aviation va prendre le contrôle de sa coentreprise avec Reliance

8 septembre 2025
Photo © Boeing

Boeing propose son MQ-28 Ghost Bat associé au F-15EX à la Pologne pour contrer une vente additionnelle de F-35

8 septembre 2025
© Boeing

WestJet passe auprès de Boeing la plus grosse commande de son histoire

3 septembre 2025
Photo © Le Journal de l'Aviation - tous droits réservés

Chemseddine Chkioua va prendre les commandes de la DGAC le 1er octobre

2 septembre 2025
  • Qui sommes-nous ?
  • Nous contacter
  • Partenaires
  • Mentions légales
  • CGV
  • Politique de confidentialité
  • Cookies

Copyright © 2024 LE JOURNAL DE L'AVIATION - tous droits réservés - Le Journal de l'Aviation, média français de référence couvrant l'actualité de l'industrie aéronautique, l'aviation commerciale, l'aviation d'affaires, les services MRO et après-vente, le financement et la location d'aéronefs civils, l'aéronautique de défense et l'industrie spatiale. Toute reproduction, totale ou partielle et sous quelque forme ou support que ce soit, est interdite sans autorisation écrite spécifique du Journal de l’Aviation.

ESPACE ABONNÉ

Connectez-vous pour avoir accès à tous les articles payants du Journal de l'Aviation.

Mot de passe oublié ?

Mot de passe oublié

Veuillez saisir votre identifiant ou adresse e-mail. Vous recevrez un lien par e-mail pour créer un nouveau mot de passe.

SE CONNECTER
Le Journal de l'Aviation se soucie de votre vie privée
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Gérer les préférences
{title} {title} {title}
No Result
Voir tous les résultats
  • SE CONNECTER
S'ABONNER
  • Bourget 2025
  • Industrie aéronautique
  • Transport aérien
  • MRO & Support
  • Défense & Espace
  • Emploi & Formation
  • Décarbonation de l’aviation
  • Les Éditos
  • Les Focus
  • Les Interviews
  • Les Reportages
  • Les Podcasts

Copyright © 2024 LE JOURNAL DE L'AVIATION - tous droits réservés - Le Journal de l'Aviation, média français de référence couvrant l'actualité de l'industrie aéronautique, l'aviation commerciale, l'aviation d'affaires, les services MRO et après-vente, le financement et la location d'aéronefs civils, l'aéronautique de défense et l'industrie spatiale. Toute reproduction, totale ou partielle et sous quelque forme ou support que ce soit, est interdite sans autorisation écrite spécifique du Journal de l’Aviation.