Gulfstream présente son nouveau G300, remplaçant du G280
Comme à son habitude, Gulfstream Aerospace a attendu que son nouveau programme soit bien avancé avant de le révéler au monde. Cette fois, c’est le G300 qui a été présenté le 30 septembre, lors d’un événement spécial organisé à Savannah. Il s’agit d’un jet de taille super intermédiaire, appelé à devenir le successeur de l’actuel G280.
Doté de dix des hublots ovales caractéristiques de Gulfstream, le G300 pourra accueillir jusqu’à dix passagers dans sa cabine, pouvant abriter deux espaces de vie et dont l’avionneur revendique qu’elle est la plus longue de sa catégorie. Capable de parcourir 6 667 kilomètres à Mach 0,80 et d’atterrir sur pistes courtes, il pourra atteindre une vitesse de croisière maximale de Mach 0,84 et monter au niveau de vol 450 en croisière. Au FL410, son altitude cabine sera de 4 800 pieds (1 463 mètres).
Motorisé par Honeywell, le G300 sera par ailleurs doté du poste de pilotage Harmony, comprenant six écrans tactiles, associés à la technologie Phase-of-Flight Intelligence, plus intuitive pour les pilotes. L’écran de vol principal à vision synthétique affichera les pistes et le terrain en images 3D, et le système de performance d’atterrissage prédictif affichera de manière dynamique le point d’arrêt de la piste en temps réel.
« Nous savons à quel point le segment des cabines super intermédiaires est important pour nos clients. C’est pourquoi, dans la lignée du programme G280 qui a connu un grand succès, le G300 redynamisera cette catégorie grâce à ses technologies de pointe et à ses améliorations en matière de sécurité, sans oublier le confort et le style légendaires de Gulfstream », annonce Mark Burns, le président de Gulfstream.
La cérémonie du 30 septembre a été organisée autour d’une maquette, mais Gulfstream a également présenté des photos du premier appareil en production. Le programme est en effet déjà bien avancé : il a déjà cumulé près de 22 000 heures d’essais dans les ateliers de l’avionneur, notamment sur banc d’intégration, dont la simulation d’un premier vol le mois dernier. Le premier appareil produit a réalisé près de 2 000 heures d’essais au sol et deux autres avions d’essai sont en cours de production.