Airbus a donné quelques précisions concernant la nouvelle version régionale de l’A330-300 le 27 septembre. Celle-ci a vocation à opérer sur des liaisons courtes au trafic dense et est notamment particulièrement adaptée aux besoins des compagnies chinoises, qui utilisent déjà leurs A330 sur des vols intérieurs.
Airbus a rappelé que cette version régionale pourrait transporter 400 passagers dans une configuration biclasse, contre 300 pour les appareils actuellement en service.
Son adaptation aux liaisons les plus courtes se fera principalement par des modifications en cabine, notamment sur les sièges en classe économique : Airbus a opté pour l’utilisation des sièges fins, qui pèsent moitié moins lourds que les fauteuils actuellement en service sur les vols long-courriers. Les galleys seront également optimisés pour le service régional, pouvant transporter de quoi servir un repas voire un snack adaptés à des vols de deux ou trois heures. Par ailleurs, les zones de repos destinées à l’équipage ont été retirées.
Des modifications interviendront dans le cockpit, qui reprendra les technologies développées pour l’A380 puis l’A350. Airbus estime qu’elles faciliteront les opérations à haute fréquence. Les deux pilotes auront par ailleurs un système HUD. L’appareil sera également doté d’un système de prévention des sorties de piste lors des atterrissages.
Ainsi, l’A330-300 régional aura une masse maximale au décollage (MTOW) réduite à 200 tonnes et son rayon d’action se limitera à 3 000 nautiques (5 550 km). Pour rappel, les tout premiers A330-300, mis en service par la compagnie française Air Inter en 1994, étaient certifiés avec une masse maximale au décollage de 212 tonnes.
Consommant 15% de carburant en moins que la version long-courrier, l’appareil devrait, selon l’avionneur européen, avoir des coûts opérationnels similaires à ceux de l’A321.