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Le Journal de l'Aviation » Industrie aéronautique » SpaceX est toujours en course pour la Lune avec un premier client privé

SpaceX est toujours en course pour la Lune avec un premier client privé

Léo Barnier Léo Barnier
14 septembre 2018
dans Industrie spatiale
Vue d'artiste du dernier étage du BFR en orbite lunaire. © SpaceX

Vue d'artiste du dernier étage du BFR en orbite lunaire. © SpaceX

Une annonce en février 2017, puis plus rien. C’était à croire que SpaceX avait renoncé à son projet d’envoyer des touristes spatiaux en orbite lunaire. La firme d’Elon Musk vient pourtant de démontrer une nouvelle fois qu’elle avait de la suite dans les idées, quand bien même le calendrier et/ou le budget différeraient assez largement des prévisions initiales. Elle a ainsi annoncé par un communiqué laconique, publié le 13 septembre, qu’elle avait signé « le premier passager privé au monde à voler autour de la Lune à bord de notre lanceur BFR – une étape importante pour permettre aux gens ordinaires qui rêvent de voyager dans l’espace d’y accéder. »

Identité tenue secrète

Le nom et les motivations de ce futur astronaute privé ne seront révélées que lundi 17 septembre, à 18 heures en Californie (soit à 3h du matin, le 18 septembre, heure française). En attendant, les supputations sur son identité vont bon train. Elon Musk lui-même a entretenu a attisé le foyer de la rumeur en postant un drapeau japonais à quelqu’un qui lui demandait des précisions sur un fil de discussion Twitter, comme le rapporte l’AFP.

Toujours selon l’agence de presse, il n’en fallait pas plus pour que certains y voient l’ombre de Daisuke Enomoto, un homme d’affaires japonais de 47 ans qui avait l’ambition de devenir le premier asiatique à faire du tourisme spatial et s’était entraîné dans ce but à la Cité des étoiles, près de Moscou.

Le choix du BFR

Sur le plan technique, l’annonce du 13 septembre établit que c’est bien le Big Falcon Rocket (BFR, aussi connu sous le nom de « Big Fucking Rocket »), qui sera retenu pour cette mission. Des doutes persistaient sur l’utilisation possible du Falcon Heavy à la place du BFR, malgré des déclarations d’Elon Musk indiquant que celui-ci ne serait pas rendu habitable.

Le Falcon Heavy aurait pu permettre de limiter quelque peu le glissement calendaire, peut-être aux alentours de mi-2019, sachant que SpaceX annonçait initialement l’envoi des touristes spatiaux en orbite lunaire dès fin 2018. Son développement est en effet plus avancé, avec un demi-succès pour son premier vol en février 2018, même si un flou persiste sur les avancées programme depuis : aucun autre tir de Falcon Heavy n’est apparu depuis dans le manifeste de SpaceX et la date du deuxième vol reste un mystère.

Le choix du BFR repousse de plusieurs années la mission. Le lanceur géant, conçu pour l’exploration interplanétaire et notamment à destination de Mars, est loin d’être au point même si de premiers tests pourraient avoir lieu l’an prochain. Il est donc peu probable d’assister à un lancement avant le début des années 2020.

SpaceX n’a pas donné d’informations en ce qui concerne la capsule qui sera employée. Selon l’annonce de février 2017, il s’agira du Crew Dragon (Dragon Version 2). Celui-ci n’a pas encore été testé en vol. Un vol sans équipage est prévu en novembre et la première mission habitée est attendue en avril 2019.

Une course relancée

Cette annonce de SpaceX intervient quelques semaines après celles de Lockheed Martin à propos des avancées réalisées pendant l’été sur les capsules Orion pour les Exploration Mission-1 et 2 (EM-1/2). Ce programme connaît lui aussi d’importants retards : le lancement de l’EM-1 – attendu un temps en 2018, puis en 2019 – est désormais officiellement repoussé à mi-2020. De même, l’EM-2 a vu son calendrier glisser de 2021 à 2023.

Cette concordance de calendrier va relancer l’attrait autour de cette nouvelle course à la Lune qui se dessine plus de cinquante après la première entre l’URSS et les Etats-Unis. L’objectif est tout de même de remettre un vaisseau habité en orbite lunaire, ce qui n’a plus été fait depuis 1972 et Apollo 17.

Mais les deux concurrents de cette course américano-américaine doivent se méfier de la Chine, qui investit des milliards d’euros dans son programme spatial chapeauté par l’armée, afin de pouvoir poser le pied sur notre satellite naturel.

Lockheed MartinOrionSpaceX

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