Le groupe ADP a enregistré une performance solide au premier semestre mais a accusé le coup de la hausse de la fiscalité en France (impôt sur les sociétés) et de l’évolution défavorable des taux de change. Son chiffre d’affaires augmente ainsi de 9,6 % à 3,16 milliards d’euros et son EBITDA de 8,7 % à un milliard d’euros, mais son résultat net chute de 72 % à 97 millions d’euros.
Pourtant, le trafic a connu une évolution favorable et l’activité est en hausse dans tous les domaines, aussi bien du point de vue du trafic que de celui des activités commerciales, aussi bien pour ADP que pour TAV ou AIG. Le groupe a vu passer plus de 179 millions de passagers dans ses aéroports (+ 5,1 %), dont 51,3 millions à Paris (+ 4,5 %).
Philippe Pascal, le nouveau PDG du groupe, a remis en avant le fait que les grandes avancées du premier semestre avaient fait la part belle à la France. La consultation sur le développement à venir de l’aéroport Paris CDG a été clôturée le 8 juillet et fait place désormais à l’analyse des retours et des propositions récoltées. Le résultat doit être présenté en octobre.
En parallèle, le travail sur l’élaboration du prochain contrat de régulation économique se poursuit. « Le groupe prévoit de déposer sa proposition d’ici la fin de l’année, pour une possible entrée en vigueur début 2027 », indique Philippe Pascal.
Enfin, il a rappelé que la collaboration entre le groupe ADP et Air France s’apprêtait à prendre une autre dimension avec le programme Connect France, présenté lors de la dernière édition du salon du Bourget. Ce partenariat stratégique vise à faire du hub de Paris CDG une référence de la connectivité et de l’expérience client, au même niveau que les grands hubs asiatiques ou du Golfe, en s’appuyant sur les atouts de la destination France. Parmi les projets à mettre en œuvre, la création d’un pass pour les connexions courtes, une nouvelle dénomination des terminaux, la mise en place d’une offre de stop-over, etc.