La suppression de 15 000 emplois chez Airbus devrait pouvoir se faire en évitant de procéder à des licenciements contraints dans trois des principaux pays où l’avionneur est installé, à savoir la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Dans une déclaration transmise à l’AFP, le groupe indique en effet : « Grâce à l’efficacité de toutes les mesures sociales déployées jusqu’à présent, Airbus ne voit pas la nécessité de procéder à des licenciements forcés en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, en attendant le déploiement réussi des mesures de mobilité interne en cours. »
Ces mesures comptent le chômage partiel, les départs volontaires, les reconversions… A cela s’ajoutent des aides gouvernementales, par exemple pour soutenir le développement de l’avion décarboné.
Le plan social ayant été lancé plus tardivement en Espagne, la situation est moins claire pour le moment.