Le Japon a levé l’interdiction d’exploitation des Boeing 777 motorisés par le PW4000 de Pratt & Whitney. « Maintenant que l’évaluation technique a été achevée et la validité des mesures de prévention de la récurrence a été confirmée, nous autoriserons la reprise de l’exploitation commerciale de l’avion à condition que les mesures de prévention de la récurrence soient mises en oeuvre », a déclaré le régulateur.
Conformément aux recommandations de la FAA, le ministère japonais des Transports et du Tourisme (MLIT) a instruit les opérateurs d’effectuer nouvelles inspections au niveau de la soufflante, de renforcer les protections au niveau du carter du moteur et d’exécuter des essais supplémentaires au niveau des dispositifs de protection incendie.
Le Japon avait interdit les 777 équipés de PW4000 à la suite de l’incident du Boeing 777-200 de United Airlines le 20 février 2021 au décollage de Denver. Le réacteur numéro deux de l’appareil avait alors subi une défaillance non contenue en vol, avec la séparation de l’entrée d’air et du capot moteur à la suite de la rupture de plusieurs aubes.
A l’échelle nationale, cette interdiction avait entrainé l’immobilisation de vingt appareils exploités par All Nippon Airways (ANA) et treize par Japan Airlines (JAL). ANA a par la suite définitivement retiré ses sept 777-300 propulsés par ce moteur. Pour rappel, la FAA a publié une directive de sécurité décrivant les modifications nécessaires au retour en service commercial des moteurs PW4000 dans le pays le 11 mars dernier.