L’appareil a disparu des radars russes à 00h15, heure de Paris, le 3 mai. Bien que les contrôleurs aériens n’aient reçu aucun message de détresse de la part de ses pilotes, l’Airbus A320 de la compagnie arménienne Armavia s’est abîmé dans la mer Noire, au large de la station balnéaire russe de Sotchi, alors qu’il s’apprêtait à atterrir.
L’appareil venait d’Erevan, la capitale de l’Arménie et acheminait ses 105 passagers et 8 membres d’équipage à Sotchi. Cependant, les conditions météorologiques et la visibilité étant mauvaises, les pilotes avaient renoncé à atterrir à l’aéroport international Adler et envisageait de rebrousser chemin pour se poser à Tbilissi, la capitale de la Géorgie voisine.
Mais une éclaircie a été annoncée sur l’aéroport. Le vol RNV 967 a donc effectué un virage au-dessus de l’aéroport avant de tenter une seconde approche. C’est alors il s’est écrasé à environ 6 km de la côte. L’appareil a été détruit lors de l’impact avec l’eau et l’épave repose à présent par plus de 400 mètres de fond. On ne compte aucun rescapé.
Le porte-parole du ministère russe des Situations d’Urgence, Viktor Beltsov, a écarté l’hypothèse d’un attentat et impute cet accident aux conditions météorologiques, qui continuent d’entraver le travail des plongeurs. Selon Armavia, qui ne possédait que trois appareils et uniquement des A320, le monocouloir et son équipage sont hors de cause. Immatriculé EK-32009, l’A320 a été livré par le constructeur européen en 1995 à Ansett (Australie) et est entré en 2004 au service des opérations régulières d’Armavia.