South African Airways regarde de nouveau vers l’avenir. La compagnie sud-africaine commence en effet à ressentir les premiers bénéfices de sa restructuration – toujours en cours –, entrevoit le retour à la rentabilité pour mars 2009 et pense donc aux années à venir et à son développement. Elle a présenté le 13 mai son nouveau plan de flotte.
L’une des mesures phares du plan de restructuration de South African Airways a été de clouer au sol sa flotte de Boeing 747. Elle en avait six : trois sont retournés à leur société de leasing, un a été loué à TAAG Angola Airlines et les deux derniers sont en passe d’être sous-loués également.
La préoccupation principale de la compagnie est donc aujourd’hui de moderniser sa flotte. Elle a deux buts : la rendre aussi efficace que possible, notamment pour limiter ses dépenser liées au carburant qui l’ont poussée dans le rouge cette année et accroissent la pression sur ses opérations, et se préparer à saisir toutes les opportunités de développement présentées par la croissance du trafic.
Pour y parvenir, le conseil d’administration a approuvé un nouveau plan de flotte. Il prévoit à court terme la location de six appareils, dont trois gros-porteurs. Ils devraient intégrer South African Airways au cours de l’année fiscale 2008-2009, c’est-à-dire avant mars 2009, et être placés sur des routes existantes ainsi que sur d’autres à venir. La compagnie n’a pas précisé s’il s’agirait d’Airbus ou de Boeing même si les appareils de l’avionneur européen sont donnés largement favoris sur son secteur long-courrier pour d’évidentes réductions de coût. Sa flotte long-courrier est actuellement composée de vingt et un A340 (-200, -300 et -600) et sa flotte moyen-courrier de onze A319 et treize B737-800 (plus quatre loués à sa low-cost Mango).
Pour le moyen et le long terme, South African envisage de lancer aussi rapidement que possible un appel d’offres auprès d’Airbus et de Boeing. Une partie des appareils devrait être livrée entre 2010 et 2014. Tous devraient permettre à la compagnie sud-africaine d’augmenter ses capacités sur ses routes existantes en remplaçant de plus anciens appareils et en étoffant sa flotte. La compagnie va donc se donner les moyens de développer son réseau. Le but affiché est simple : faire de Johannesburg le plus important hub africain.