L’IATA a publié son bilan sur la sécurité du transport aérien en 2021. Il fait état d’un taux d’accident en baisse à 1,01 (un accident pour 0,99 million de vols) par rapport à la moyenne de 1,23 enregistrée entre 2017 et 2021 – mais aussi par rapport à 2020, année avec des caractéristiques très particulières et qui a connu un taux d’accident de 1,58 malgré une très forte baisse du nombre de vols.
Cette année, 26 accidents ont eu lieu, dont sept ont provoqué des victimes (121 personnes). Ce nombre toujours trop élevé marque toutefois également une amélioration par rapport à 2020 et par rapport à la période 2017-2021.
Des disparités peuvent être observées en fonction du type d’appareil considéré : les pertes de coques sont moins nombreuses dans la famille des jets (une pour 7,7 millions de vols) que dans celle des turbopropulseurs (une pour 0,56 million de vols).
L’IATA constate que « bien que les segments assurés par des turbopropulseurs ne représentent que 10,99% du total des segments, les accidents les impliquant représentent 50% de tous les accidents, 86% des accidents mortels et 49% des décès en 2021. » Willie Walsh, directeur général de l’IATA, identifie ce domaine comme un domaine d’intervention privilégié pour identifier les moyens de réduire le nombre d’incidents. Ils ont particulièrement touché les régions de la Communauté des états indépendants et d’Afrique.
Alors que les statistiques montrent de nouveau que les compagnies certifiées IOSA enregistrent moins d’accidents en moyenne que celles qui ne le sont pas, l’IATA souligne qu’aucun accident lié à une sortie de piste ou de voie d’accès n’a été recensé en 2021 « pour la première fois depuis au moins quinze ans ».