Le nouvel A330 présidentiel a effectué sa première mission. Nicolas Sarkozy a en effet utilisé cet Airbus pour se rendre à Séoul où se déroule le sommet du G20. Il a décollé le 11 novembre de l’aéroport d’Orly et a atterri en Corée du Sud le 12 novembre.
Cet A330-200 est entré en service en 1998 auprès de Swissair puis a intégré la flotte d’Air Caraïbes en 2003. Transformé par Sabena Technics en appareil VIP d’une soixantaine de places, il vient tout juste de terminer son programme d’essais en vol. Il est désormais immatriculé F-RARF et appartient à l’armée de l’Air française.
Les modifications apportées par la société de maintenance ont notamment introduit une chambre présidentielle, une salle de réunion et un espace de communications dans la cabine. L’appareil est également doté de leurres anti-missiles.
L’avantage de l’A330 par rapport aux deux A319 auparavant en service est son rayon d’action, qui a évité au Président de la République d’avoir à effectuer une escale sur le chemin de Séoul. Il peut également transporter davantage de passagers.
Il ne pourra cependant plus décoller de la base militaire de Villacoublay. Ayant besoin d’une piste plus longue, il devra utiliser les aéroports d’Orly ou de Roissy, même si sa base est à Evreux.
Les deux A319 gouvernementaux, entrés en service en 2002, ont été retirés du service avec l’arrivée de l’A330. Ils vont désormais être revendus, ce qui compensera une partie des coûts du nouvel appareil, estimés à près de 180 millions d’euros.