Dubai Aerospace Enterprise (DAE) a publié ses résultats annuels et a montré sa résilience à la crise liée à la pandémie. Le loueur affiche un chiffre d’affaires en légère baisse à 1,300 milliard de dollars sur la période (1,439 milliard en 2019) et une marge avant impôt de 19,2% (29,1%). L’impact de la crise est bien là, mais sans commune mesure avec celui subi par ses clients.
Le loueur de Dubaï a même vu ses liquidités portées de 2,2 milliards de dollars à 2,69 milliards de dollars, une stratégie visant à aider ses clients (avec des reports de loyer le cas échéant) et à s’engager sur des transactions d’acquisition de 55 nouveaux appareils (dont 38 appareils livrés). DAE précise aussi avoir vendu 28 avions l’année dernière (dont 14 directement détenus).
« Nous restons optimistes quant à une reprise du transport aérien à partir de l’été 2021 avec la montée en puissance du déploiement des vaccins existants, du développement de nouveaux vaccins et de l’impact favorable des mesures actuellement en place dans les zones touchées pour contenir la propagation. À plus long terme, nous restons très optimistes sur le fait que la demande de trafic aérien reviendra à sa trajectoire initiale de croissance équivalente à deux fois celle du PIB » a déclaré Firoz Tarapore, le PDG du loueur.
DAE a également précisé que son portefeuille affichait un taux d’utilisation de 98,2% (100% à la fin de l’année 2019). En revanche, le nombre d’appareils ayant effectué une visite de maintenance programmée est en chute libre (184 contre 324 un an plus tôt), reflétant logiquement une très importante diminution du nombre d’heures de vol de ses appareils.
Pour rappel, le loueur de Dubaï possède, gère, s’engage et a pour mandat de gérer une flotte de 425 avions d’une valeur de près de 16 milliards de dollars. Il aligne une clientèle de plus de 170 compagnies aériennes (5 nouveaux clients en 2020) dans 65 pays.
