L’IATA a publié le 30 janvier un bilan du trafic passagers pour l’année 2024 et constate une demande record. Le trafic a en effet bondi de 10,4 % par rapport à 2023, dépassant son niveau de 2019 de 3,8 %. Les capacités ayant augmenté plus modérément, de 8,7 %, les coefficients de remplissage ont atteint un niveau record jamais enregistré sur une année entière. Les plus grandes améliorations ont été enregistrées en Asie Pacifique et en Afrique.
« 2024 a montré clairement que les gens veulent voyager. Avec une croissance de la demande de 10,4 %, le trafic a atteint des chiffres records aux niveaux national et international. Les compagnies aériennes ont répondu à cette forte demande avec une efficacité sans précédent. En moyenne, 83,5 % de tous les sièges proposés ont été occupés – un nouveau record, partiellement attribuable aux contraintes de la chaîne d’approvisionnement qui ont limité la croissance de la capacité », résume Willie Walsh, directeur général de l’IATA. Il estime par ailleurs que « tout porte à croire que la demande de voyages continuera de croître en 2025, bien qu’à un rythme modéré de 8 %, plus conforme aux moyennes historiques. »
Le trafic international a été le plus dynamique, avec une croissance de 13,6 % (pour une augmentation des capacités de 12,8 %). Il se trouve très légèrement au-dessus de son niveau de 2019 (de 0,5 %) mais avec une capacité également légèrement réduite (de 0,9 %). L’Asie Pacifique a été la région avec la croissance la plus forte – ayant débuté sa reprise post-covid plus tard que les autres régions –, à 26 %, et garde un énorme potentiel puisque le trafic reste inférieur à son niveau de 2019.
Le trafic intérieur a quant à lui augmenté de 5,7 %, pour une augmentation des capacités de 2,5 %. Sans grande surprise, le marché le plus dynamique est celui de la Chine. L’IATA relève également que le Japon a enregistré une croissance de 3,2 % malgré une légère contraction de ses capacités.