Il y a vingt ans, le 10 novembre 1995, easyJet réalisait son premier vol : un saut de puce entre Londres Luton et Glasgow en Boeing 737-200. Vingt ans plus tard, la compagnie est devenue la deuxième low-cost d’Europe, transporte 68 millions de passagers par an et dessert 137 aéroports dans 31 pays. Pour fêter l’événement, elle a organisé une cérémonie à son siège de Luton et dévoilé un appareil avec une livrée spéciale anniversaire composée de plus de 100 000 photos de vacances prises par ses passagers. Mais elle a aussi annoncé le lancement de son programme de fidélité : Flight Club.
Testé durant dix-huit mois avec 15 000 clients, le programme sera déployé sur le réseau d’easyJet à partir du début de l’année prochaine. Il ne sera pas accessible à tous : la low-cost a voulu récompenser ses meilleurs clients et ne l’offrira qu’aux passagers ayant voyagé au moins vingt fois sur ses lignes ou dépensé un minimum sur une période d’un an.
Flight Club leur permettra notamment de modifier leur billet sans frais, voire de changer le nom du voyageur (limité à cinq fois par an). En termes de tarification, Flight Club garantit le prix le plus bas à ses membres, easyJet s’engageant à rembourser la différence si le passager trouve son billet moins cher après avoir effectué sa réservation. Il propose également d’informer les clients en avant-première des nouvelles routes et des offres spéciales. Une équipe dédiée pourra être contactée pour profiter de ces avantages.
EasyJet précise que 74% de ses passagers en 2015 avaient déjà voyagé avec la compagnie auparavant.
EasyJet Plus restera en vigueur. Il permet de choisir son siège, d’utiliser des dépose-bagage dédiés et de bénéficier de l’embarquement prioritaire.
Par ailleurs, la low-cost a annoncé qu’elle allait faire porter des uniformes intelligents à son personnel dans le cadre d’essais à partir de 2016. Les uniformes du personnel de cabine seront par exemple dotés de LED au niveau des épaules utilisables en cas d’évacuation d’urgence ou sur les revers de veste pour afficher des informations (numéro de vol, destination), ainsi que de micros.
Au sol, les techniciens auront également des LED intégrées dans leur capuche pour éclairer les zones inspectées tout en gardant les mains libres pour effectuer des opérations de maintenance. Des caméras leur permettront de diagnostiquer d’éventuels problèmes techniques et des micros de les communiquer plus rapidement.