Les autorités indiennes pourraient lever la clause qui stipule que le soumissionnaire retenu pour le rachat d’Air India devra assumer la dette de 3,3 milliards de dollars, rapporte la presse locale, évoquant la difficulté du gouvernement à trouver des prétendants au transporteur national déficitaire.
Après une tentative infructueuse de privatisation en 2018, le gouvernement indien a publié, en janvier, un document de manifestation d’intérêt (EOI) pour la vente intégrale de sa participation de 100% dans Air India (ainsi que 100% dans Air India Express et 50% dans Air India SATS airport services).
Selon les termes, les candidats devaient s’engager à supporter une dette de 3,3 milliards de dollars et l’Etat prenant en charge la dette de 6,9 milliards de dollars transférée dans le holding AIR INDIA Assets (AIAHL).
Selon la dernière annonce, les soumissionnaires ont été invités à soumettre leurs offres avant le 30 octobre 2020, après plusieurs reports de la date limite en raison de la pandémie.