Il est très peu probable que Nigeria Air lance ses opérations d’ici la fin décembre, comme initialement prévu. La haute cour fédérale de Lagos a en effet ordonné la suspension des négociations en cours entre l’État et Ethiopian Airlines en vue de la mise en place du nouveau transporteur national. La décision fait suite à une plainte de l’association AON (Airlines of Nigeria), dont Azman Air, Air Peace, Max Air, United Nigeria et Topbrass Aviation sont membres. Ces derniers affirment entre autres que l’accord avec Ethiopian Airlines viole les lois des marchés publics, la réglementation des concessions, mais aussi la loi fédérale sur la concurrence et la protection des consommateurs. Nigeria Air doit être une coentreprise formée par l’État fédéral (5 %), un consortium d’investisseurs privés nigérians (46 %) et Ethiopian Airlines (49 %). En tant que partenaire technique, le transporteur éthiopien mobilisera un capital initial de 300 millions de dollars. Le plan d’affaires prévoit une flotte initiale de trois Boeing 737-800 avec comme objectif cible de 30 appareils d’ici fin 2024. Ses opérations initiales couvriront d’abord le corridor Lagos-Abuja, les capitales économique et politique, avant de s’étendre plus tard aux autres villes du pays. Nigeria Air ne prévoit pas de vols internationaux au cours de ses 2 premières années d’opérations.
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