Après avoir réussi la première étape de son plan de recapitalisation au milieu de l’année 2021, Air France-KLM travaille à la deuxième.
Plusieurs mesures de renforcement de ses fonds propres sont envisagées, notamment une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription pour les actionnaires, une émission d’instruments de quasi-fonds propres (comme des obligations perpétuelles sèches et convertibles) ou un refinancement des actifs par le biais d’obligations privées perpétuelles classées en fonds propres
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Le groupe souhaite en effet rembourser le plus vite possible les aides que les Etats français et néerlandais lui ont accordées. L’approbation de la Commission européenne pour leur versement est liée à un certain nombre de contraintes qu’il souhaite voir levées.
Il ne peut notamment pas prévoir d’opération de fusion-acquisition tant qu’elles ne sont pas remboursées. Cela interdit au groupe de s’intéresser à une prise de participation dans ITA Airways par exemple – ce que Benjamin Smith ne regrette pas forcément puisque l’intérêt majeur du groupe en Italie portait sur l’obtention de créneaux à Milan Linate, ce qu’il a obtenu – ou tout autre compagnie avec laquelle il pourrait souhaiter se rapprocher.