Ryanair souffre du prix du carburant. La low-cost irlandaise a publié de bons résultats pour le premier trimestre de son année fiscale 2011-2012. Mais la croissance de son chiffre d’affaires, de son trafic et de ses tarifs moyens a été presque neutralisée par la hausse de ses coûts unitaires, plombés par les prix du carburant.
Ryanair a indiqué qu’elle avait enregistré une hausse de 29% de son chiffre d’affaires au premier trimestre : il atteint 1,155 milliard d’euros. Celui-ci a notamment été porté par une augmentation de 18% de son trafic (21 millions de passagers) et de 11%de ses tarifs moyens. Les ventes annexes, qui représentent le cinquième de ses revenus, ont quant à elles crû de 21%.
Cependant, les coûts unitaires de la compagnie ont eux aussi augmenté, de 14%, en raison d’une dépense en carburant plus importante de 49% sur la période. Hors carburant, ils auraient diminué de 1%.
Finalement, le bénéfice net reste stable à 139 millions d’euros, une hausse de 1% par rapport au premier trimestre 2010-2011, qui avait subi l’impact du volcan islandais.
Ayant peu de visibilité sur les réservations à venir, Ryanair a annoncé qu’elle maintenait ses prévisions annuelles. Sur l’année fiscale, la low-cost compte dégager un bénéfice net similaire à celui de l’année précédente, d’environ 400 millions d’euros.
Elle estime que son trafic augmentera en moyenne de 4%, avec une croissance de 10% au premier semestre et une diminution de 4% au second semestre en raison des baisses de capacités annoncées pour la saison hivernale. Les tarifs moyens devraient s’améliorer de 12%, avec notamment une hausse de 12 à 15% des yields au deuxième trimestre. Enfin, les coûts opérationnels par passager devraient augmenter de 13%, toujours poussés par le poste carburant.